zaterdag 14 januari 2023

La Solution Est Dans La Graine - Pascal & Rachel Poot

Semences

LA SOLUTION EST DANS LA GRAINE


Réputé pour faire pousser des légumes sans eau ou presque, Pascal Poot a consacré sa vie aux semences. Cet autodidacte complet, qui a arrêté l’école à 7 ans, dresse un constat alarmant sur notre alimentation. Son conservatoire héberge plus de 800 variétés et les formations qu’il délivre au Potager de Santé, chez lui, dans l’Hérault, rencontrent un grand succès. Avec le soutien de chercheurs de l’INRA notamment, il a pu mettre en lumière les qualités nutritionnelles et écologiques de ses légumes. Prêt à perdre une grande partie de ses récoltes en cas de sécheresse ou de maladie, il ne s’intéresse qu’aux plants ayant survécu aux conditions les plus difciles, gageant que ces qualités de résistance se retrouveront également dans leurs graines.

Par Jérémie Attali. Photographies Olivier Metzger.






Comment l’idée de créer des légumes plus résistants vous est-elle venue?

En observant ce que l’on appelle les mauvaises herbes, qui en réalité étaient des légumes au Moyen Âge, j’ai constaté qu’elles étaient résistantes au point que l’on n’arrivait pas à s’en débarrasser. Et j’ai réalisé que si nos légumes ne sont absolument pas aussi coriaces, c’est certainement parce qu’on les soigne tout le temps. On leur donne de l’eau dès qu’ils en ont besoin, on les soigne lorsqu’ils sont malades, ils n’ont donc aucune raison de développer des résistances. Je me suis dit qu’il suffirait d’arrêter de les soigner… Désormais, je ne m’occupe plus que de la terre : je les plante, et je les laisse développer leurs propres résistances. Ça marche, mais il y a aussi une autre raison à cela, à laquelle je n’avais pas pensé : tout ce qui sert de système immunitaire aux plantes, les anti-oxydants, les polyphénols et même les vitamines, se développe principalement en réaction à l’agression des UV. Donc si on cultive des plantes issues de semences créées sous serres, où les UV ne filtrent pas, les plantes, bien qu’elles le pourraient, ne développeront pas un bon système immunitaire.

Ce système immunitaire, est-ce ce dont nous avons besoin nutritivement dans ces légumes ?

Tout à fait. En procédant ainsi, non seulement on n’a plus besoin de traiter les plantes résistent au mildiou, à la sécheresse, à quasiment tout, mais en plus cela profite aux gens qui les mangent. Car il y a bien plus de vitamines, d’anti-oxydants et de polyphénols dedans que dans les légumes du commerce, y compris ceux issus de l’agriculture biologique. Et tous les chercheurs s’accordent à dire que les polyphénols sont parmi les molécules les plus anti-cancéreuses que l’on trouve dans la nature.

Quelle est votre formation ? Avez-vous eu un professeur, un maître ?

Non. (Il rit.) Tout ce que je raconte et j’explique, je l’ai découvert seul. Parfois, des copains chercheurs m’ont permis de mettre des mots, d’expliquer aux gens certaines choses que je constatais par expérience et par intuition, mais que je ne pouvais exprimer pleinement par moi-même.

Votre objectif, au-delà de la préservation de variétés anciennes, est de rendre aux aliments leurs vertus nutritives et curatives perdues par les industriels.

Il y a plusieurs siècles, les légumes étaient pour la plupart considérés comme des plantes médicinales. Cela s’est perdu parce que les variétés que l’on trouve dans le commerce n’ont presque plus de valeurs nutritives, plus aucun intérêt. Les anciennes variétés de céleri, par exemple, étaient cultivées par certaines femmes afin de « revigorer » leur mari, souvent plus vieux qu’elles de vingt ou trente ans.

Estimez-vous que l’amélioration des variétés ne puisse se faire que par votre méthode d’expérience adaptative ? Peut-on d’ailleurs considérer que vous « améliorez génétiquement » les plantes ?

Il ne faut pas tout mélanger ! Pendant 40 ans, tous les généticiens pensaient qu’à chaque gène correspondait une propriété. Ils en ajou- taient, par croisements, pour amener par exemple un « gène de résistance » à telle ou telle variété, et pensaient que c’était seulement ainsi qu’on apportait une amélioration. Ils ont même implanté des gènes du règne animal à des végétaux, pour changer l’ADN des plantes. En réalité, chaque gène de plante peut avoir des milliers de fonctions différentes, selon ce qui l’entoure. C’est ce qu’on appelle les effets épi-génétiques. Et ces conditions peuvent déclencher des milliers de fonctions différentes étant donné la quantité de gènes qu’il y a dans les plantes, on parle des milliards de possibilités. Les effets épi-génétiques, selon moi, c’est ce que personne ne comprend aujourd’hui. Tout ce que les plantes apprennent pendant leur vie, elles le transmettent à leurs graines. Même chose pour les humains : tout ce que l’on apprend au cours de notre existence, on le transmet à nos enfants. Si l’on fait des enfants à 50 ans, ils connaîtront un peu plus de choses que si on devient parent à 20 ans. C’est ce que l’on appelle la mémoire génétique, même si chez les humains cela reste au niveau inconscient. Si un médecin de 50 ans, qui a trente ans d’expérience, a un enfant à cet âge-là, ce dernier aura bien plus de facilités à apprendre la médecine. Si c’est la plomberie, c’est pareil. Ça ne veut pas dire qu’ils auront envie d’être médecins ni plombiers, mais s’ils le veulent ce sera cent fois plus facile, car inconsciemment ils connaissent déjà. Je l’ai observé avec mes enfants. Les filles que j’ai eues à 50 ans sont capables d’énoncer les vertus médicinales de certaines plantes que je suis certain ne jamais leur avoir apprises, qui sont des plantes qui ne m’intéressent pas et que mon épouse Rachel ne connait absolument pas. Pourtant, je les ai vues avec des stagiaires, expliquer précisément leurs noms et leurs vertus. Les plantes, elles, n’ont pas d’inconscient. Il suffit de ramasser les graines des plantes qui ont vécu le plus longtemps possible : elles ont forcément appris plus de choses que les graines des premiers fruits.



Les variétés anciennes sont les semences de prédilection de Pascal Poot.

Pour autant leur ADN n’est pas visiblement différent ?

Ce n’est pas l’ADN qui est transformé. Ce sont des informations qui sont ajoutées. Depuis le néolithique, tout le monde procède par soustraction. Prenons l’oignon de Stuttgart, qui était autrefois très cultivé. J’en faisais pousser, petit. Une fois récolté, je pouvais le conserver jusqu’au mois de juin. Désormais, si tu arrives à le conserver jusqu’en février, tu as vraiment de la chance. Que s’est-il passé ? Avant, cette variété avait quelques oignons ovales, mais la plupart sortaient plats. J’avais même remarqué que les plats se conservaient mieux. Mais les cuisiniers des grands restaurants ont demandé à ce qu’ils soient plus ovales, car ils étaient plus faciles à peler. Les semenciers, n’ont donc, pour faire des graines, replanté que des oignons ovales. La variété n’a pas changé de nom. Ils l’ont rendue ovale. Mais ils ont éliminé sa capacité de conservation. Ils ne l’ont pas fait exprès, mais ils sont contents de leurs oignons ovales. On a toujours procédé ainsi avec les plantes. Ne garder que ce que l’on voulait. Ne laisser se reproduire que celles que l’on préférait. De la reproduction par soustraction. Moi, je fais exactement le contraire, je garde toute la population, je ne m’en mêle pas. Et je fais en sorte qu’elles apprennent de nouvelles choses. Ensuite, toute la population hérite de ces capacités.

À quel point vos semences sont-elles plus saines, plus qualitatives et productives ?

D’un point de vue nutritionnel, les analyses y ont décelé 20 à 300 fois plus d’interêt que dans les produits des semences que l’on trouve dans le commerce. Et d’un point de vue technique, pour cultiver par exemple des tomates dans des climats compliqués, comme la Bretagne ou la Normandie, les résultats sont très concluants. Si elles attrapent le mildiou, ce qui est courant là-bas, elles n’en meurent pas et continuent à produire. Et elles peuvent donner jusque fin novembre.

En Guyane, le département français où les tomates valent le plus cher car elles viennent toutes d’Europe, personne n’arrivait à en faire pousser car il pleut tous les jours, et elles attrapent plein de maladies, même sous serres. Or certains y ont planté nos semences récemment et ont eu des récoltes énormes, sans constater aucune maladie. Nous avons aussi d’excellents retours d’Afrique.

Vous utilisez toutes sortes de machines, tracteurs, etc. Vous êtes donc pour la technologie moderne ? Cela ne va-t-il pas à l’encontre de votre image ?

Je ne suis pas contre la technique. Je suis d’accord pour dire que l’on consomme trop de pétrole, mais si on le réservait aux machines agricoles, il n’y aurait pas de problèmes de pollution. C’est insignifiant par rapport aux bateaux, aux voitures qui roulent à vide, aux avions, etc. Ce qui est problématique, c’est plus la fabrication d’engrais à base d’azote. Cela revient à reproduire des éclairs dans un process industriel, ce qui demande des quantités phénoménales d’énergie électrique.

Comment évaluez-vous la prise de conscience française et mondiale sur l’importance de la vie des sols ?

Je ne crois pas que beaucoup en aient vraiment pris conscience. Et ceux qui commencent à en prendre conscience ne cernent pas bien le problème. Avec Claude et Lydia Bourguignon, on est à peu près d’accord sur tout. À part qu’ils ont peut-être sous-estimé l’importance des semences. Pour moi, c’est 50 à 75 % du problème. Sans eau, les semences bio du commerce ne tiennent pas, même dans les meilleurs sols.

Comment pensez-vous que l’on en soit arrivé à un monde agricole qui se pose si peu de questions vis à vis des intrants, et soit autant soumis à l’industrie agro-alimentaire ?

Il y a beaucoup de facteurs. Volonté politique, et industrielle, intérêts financiers…

Mais comment les industriels ont-ils pu convaincre des gens qui avaient pourtant des savoirs, des graines, et des « preuves de qualité » transmises par leurs parents et leurs grands-parents ?

Ce n’est pas compliqué. On les a mis à l’école. On leur a dit que les paysans étaient des abrutis. Qu’ils ne devaient surtout pas faire leurs propres semences car ils n’y comprenaient rien, et qu’il fallait faire confiance aux spécialistes. Du coup, les enfants ont pris leurs anciens pour des « vieux cons », et c’était terminé. D’ailleurs c’est resté, comme un lavage de cerveau, c’est encore une injure de dire : « Toi, tu es un paysan. »

Des agriculteurs utilisent vos graines aux quatre coins du monde. Suivent-ils les méthodes que vous préconisez ?

Je ne fais que donner des infos. Je ne sais pas s’ils les cultivent correctement, mais ils sont très contents. À part quelques farfelus qui croyaient pouvoir jeter mes graines sur des pierres sans jamais arroser, sans une goutte de pluie et se plaignaient de ne pas obtenir de résultats, tout le monde est content, des Hauts- de-France à la Corse, comme sur d’autres continents.

Comment avez vous commencé votre collection de graines ?

J’ai commencé à « faire » mon jardin vers 4 ou 5 ans. À 7 ans, je cultivais 300 m2, en utilisant juste des outils à main. Déjà à l’époque, je gardais des graines. Il y avait encore plein d’anciennes variétés dans le commerce. D’ailleurs on retrouve toutes nos variétés, à part peut-être deux ou trois, dans le catalogue Vilmorin de 1910 !

Qu’aimeriez-vous expérimenter désormais ?

De nouvelles plantes, comme les céréales, des plantes de grande culture, des pommes de terre, pour les adapter à la sécheresse, ou aux excès d’eau. Car je sais qu’à l’avenir, le monde entier en aura besoin.

Où en êtes-vous de vos recherches ? Vous reste-t-il beaucoup à apprendre?

Oh ! (Il sourit.) Cela va faire cinquante ans que je pratique et j’en apprends encore tous les jours ! Il n’y a pas de limite, c’est un domaine infini.

Faut-il craindre le réchauffement climatique ?

Ce dont je suis sûr, c’est que c’est très mauvais pour les investisseurs des fonds de pension américains et autres, car ils ne peuvent pas prévoir ce qu’il va se passer, et risquent fort d’avoir des grosses pertes. À part ça, je pense qu’il faut être capable de s’adapter. Que ce soit pour une plante ou une personne, celui qui ne peut s’adapter est un mort en sursis. Le vivant, ce n’est pas ce qui parle, ce qui pense, ni ce qui grandit. La seule définition valable du vivant, c’est la capacité d’adaptation.

De quel œil voyez-vous le « nouveau bio », le bio de grande surface ?

(Il hésite.) Je ne vais pas le décrier, car au moins, cela évite des pollutions énormes aux pesticides. Mais c’est loin d’être parfait. Il y a beaucoup de paysans exploités et mal payés. Et ça n’a que peu d’interêt pour la santé. Si on fait du bio mais que l’on cultive des hybrides sans aucun interêt nutritionnel… Bon, déjà cela n’empoisonne pas. Mais cela pourrait être mieux.

Quel est votre souhait pour la prochaine génération d’agriculteurs ?

Qu’ils soient conscients de leur engagement. Si on le fait parce que l’on pense comme moi que c’est le plus beau métier du monde, alors oui, le métier a un sens. Si l’on pense à gagner de l’argent, il vaut mieux aller voir ailleurs.



Article Regain n°2 Automne 2018 

https://www.regain-magazine.com/produit/regain-n2/

 

La Solution Est Dans La Graine

Pascal & Rachel Poot

Article Regain N°2 Automne 2018

 


Wereldelite verzamelt opnieuw in Zwitsers bergdorp Davos

 

    Hoofd van het WEF Borge Brende. © ANP / EPA

Volgende week wordt er door de economische en politieke elite weer verzamelen geblazen in Davos, een bergdorp in Zwitserland, voor het jaarlijkse World Economic Forum (WEF). De samenkomst wordt deze keer niet zozeer overschaduwd door het coronavirus, maar wel door de koopkracht- en de energiecrisis die een bedreiging vormen voor de wereldwijde economische groei.

NDBG 14-01-23, 10:12 Bron: Belga   HLN.be

Het WEF, opgericht door de Duitse econoom Klaus Schwab, brengt al meer dan 50 jaar toppolitici, bedrijfsleiders en ngo’s bijeen, als grootste publiek-private event ter wereld. Voorstanders noemen de organisatie een superdenktank waar op hoog niveau ideeën worden uitgewisseld en vooral contacten worden gelegd. Ook Belgische politici maken van de gelegenheid gebruik om bij te praten met hun buitenlandse collega’s of te onderhandelen over nieuwe investeringen voor ons land. Critici hebben het over een elitair clubje, een “praatbarak” waar een sfeer van “ons kent ons” heerst.

De voorbije jaren gooide het coronavirus meer dan eens roet in het eten van de organisatie. In januari 2020 vond er nog een volwaardig WEF plaats, maar het jaar nadien was van een fysieke bijeenkomst geen sprake. Vorig jaar werd de top dan weer uitgesteld tot mei, door de oprukkende omikronvariant van het virus.

Nu is het dus opnieuw verzamelen voor een WEF in de sneeuw, van 16 januari tot en met 20 januari. Het thema dit jaar is “Cooperation in a Fragmented World” (Samenwerking in een gefragmenteerde wereld, red.).

2.700 deelnemers

Er worden een 2.700-tal deelnemers verwacht, een recordaantal, zo maakte Schwab deze week bekend. Bij de deelnemers een 50-tal staatshoofden en 1.500 bedrijfsleiders. Maar een pak bekende koppen ontbreken toch. Geen Amerikaanse president Joe Biden, of zijn Braziliaanse collega Lula da Silva. Ook de Franse president Emmanuel Macron heeft nog niet bevestigd. China stuurt enkel zijn vicepremier Liu He. De Russen blinken - weinig verrassend - uit in afwezigheid. En ook Elon Musk, ‘s werelds bekendste miljardair, komt niet naar Davos.

Wel present zijn onder meer Europees Commissievoorzitter Ursula von der Leyen, de Duitse bondskanselier Olaf Scholz, NAVO-secretaris-generaal Jens Stoltenberg, ECB-voorzitster Christine Lagarde, Amerikaans politicus John Kerry en de Zuid-Afrikaanse president Cyril Ramaphosa.

Voor ons land reizen federaal premier Alexander De Croo en Vlaams minister-president Jan Jambon af naar Davos, net als minister van Buitenlandse Zaken Hadja Lahbib en vicepremier Petra De Sutter. Verschillende Belgische bedrijfsleiders zullen ook aanwezig zijn, onder wie de topman van de haven van Antwerpen en Zeebrugge, Jacques Vandermeiren. Er zou ook een delegatie uit Oekraïne naar Davos komen, maar de samenstelling is nog niet bekend.

Mindset veranderen

Volgens Schwab “moet Davos helpen om onze mindset (manier van denken) te veranderen, nu de wereld geconfronteerd wordt met verschillende crisissen”. In het Global Risk Report wordt zelfs gewaarschuwd voor het risico op een ‘polycrisis’, waarbij verschillende grote uitdagingen samenkomen en elkaar versterken. “Dat creëert een extreem volatiele en onzekere toekomst”, aldus Schwab. De regeringen moeten samenwerken om te vermijden dat er “ongeziene maatschappelijke onrust” zou ontstaan.


De 7 Reakties spreken voor zichzelf:

Onderkant formulier

·         Peter Coolen

5 uur geleden

Hier gaan de elite,dat zijn die met de grootste ecologische voetafdruk bepalen wat wij kleine brave burger nog mogen em vooral wat we niet mogen.

·         René De Troch

8 uur geleden

Waarom is er geen transparantie over wat ze bespreken? Met honderden prive-jets gaan palaveren over besparingen en restricties.

·         paul remy lemmens

10 uur geleden

vergadering om jobkes te verdelen en manipulaties zoeken om de maatschappij nog meer uit te zuigen

·         An Duyn

10 uur geleden

Die komen daar niet samen voor de bevolking, enkel om hun eigen zakken te vullen en aan vriendjespolitiek te doen.

·         wanda dutka

10 uur geleden

Kan dat niet in Brussel of Strasburg ?! Ik vraag me af hoe veel kost dat belastingbetaler. Gratis vakantie Bataafs door ons moet dat echt .

·         Guido dyck

10 uur geleden

Onze politiekers staan al te drummen om er dure koffie te dringen.Die elite denkt puur aan zichzelf " meer meer meer!" En betaalt zelf geen cent belasting.

·         stefan meues

10 uur geleden

Misschien kan De Croo even leren hoe hij het belastingsgeld niet door deuren en ramen naar buiten moet gooien zonder enige vorm van respect voor de hardwerkende Vlaming. Die elite bijeenkomst gaat over networking uit eigenbelang. Verder moet je er niets achter zoeken.

52 pesticides interdits détectés dans nos assiettes !? Dites STOP !

                                       


POUR une interdiction d'exportation à l’échelle européenne des pesticides interdits !   

 Destinataire(s) : Commission européenne, Gouvernement français

 

    Plusieurs pesticides interdits par l’UE, sont toujours produits et exportés par la France.

Rien qu’en 2022, le gouvernement français a approuvé l’exportation de plus de 7400 tonnes de pesticides interdits. (1)

Les géants des pesticides en Europe ont encore trouvé le moyen de contourner le règlement pour continuer de fabriquer et vendre des pesticides avérés toxiques pour la santé et l’environnement

En 2018, pour contrer ces manigances, la France adoptait une loi prohibant l’exportation de pesticides interdits sur son sol dès 2022. 

Pourtant, près d’une année après l’entrée en vigueur de cette nouvelle loi, la France continue d’exporter massivement des pesticides dangereux. 

Rendez-vous compte !

Le lindane, insecticide interdit depuis 1998 dans l'agriculture, qui se retrouve chez presque 50 % de la population des adultes ou des enfants​. (3) 

 


(4)

 Comment cela est-il possible ? 

Car la réglementation énoncée dans la loi Egalim (2), comprend plusieurs failles qui permettent aux fabricants de continuer à exporter ces produits toxiques.

Elle prévoit l’interdiction d’exportation des produits phytosanitaires contenant des substances interdites dans l’UE mais ne s’applique pas aux substances actives. Les fabricants ont donc le champ libre pour continuer à les exporter, le produit prêt à l'emploi pouvant être formulé dans le pays d’importation. 

Encore une loi qui semble avoir été bâclée pour le plus grand plaisir des lobbies… 

Cette situation est inacceptable ! 

Ces exportations illégales mettent directement en danger non seulement les agriculteurs et les communautés des pays importateurs mais aussi les citoyens de l'Union Européenne.

Car oui, nous devons garder à l’esprit que les aliments produits à l’autre bout du monde grâce à ces pesticides sont ensuite importés pour finir dans nos assiettes ! 

Dites STOP à ce non-sens !

Nous devons attaquer le problème à la racine.

Ces produits ne devraient pas exister. Ils ont été interdits pour des raisons qui ne s’appliquent pas seulement à l’UE mais au monde entier.

Pour protéger notre santé et notre planète, nous exigeons que leur production de ces substances toxiques soit définitivement interdite

Nous, citoyens de France et de l'Union Européenne, demandons des actions immédiates pour mettre fin aux exportations illégales et immorales de ces pesticides interdits.

Nous exigeons que le gouvernement français modifie dès maintenant la réglementation mise en place, en appliquant cette interdiction aux substances actives de ces pesticides, pour que la loi soit enfin cohérente et respectée. 

Nous appelons également la Commission européenne à établir une interdiction de production et d’exportation généralisée à l’ensemble de l’Union européenne. 

Ne cédez pas à la pression des lobbys de l’agrochimie !  

La santé des Européens ne vaut-elle pas davantage que les profits de l’industrie chimique ?

En attendant que l’UE se réveille, nous demandons à chaque État membre de réagir dès maintenant en adoptant des interdictions de production et d’exportation à niveau national.

Nous ne pouvons plus attendre, il est temps d'agir pour protéger notre santé et notre environnement. 

Signez cette pétition maintenant pour envoyer un message clair à ces entreprises et aux autorités compétentes, nous ne tolérons plus ces exportations illégales de pesticides interdits !

 

Sources

  (1) https://www.publiceye.ch/fr/thematiques/pesticides/la-france-continue-dexporter-des-pesticides-interdits 

        (2) https://www.ecologie.gouv.fr/loi-egalim-nouveau-decret-limiter-lexposition-

             humaine-animale-et-environnementale-aux-produits  

        (3) https://www.ouest-france.fr/economie/agriculture/des-pesticides-interdits-mais-

   toujours-bien-presents-dans-nos-assiettes-2964ac56-5e7d-11ec-99d5-83680b67ec8d  

        (4) https://www.publiceye.ch/fr/thematiques/pesticides/des-pesticides-interdits-dans-     nos-assiettes

Auteur : Raphael G.


 

LIEN:

https://www.leslignesbougent.org/petitions/des-pesticides-interdits-qui-finissent-dans-nos- assiettes-dites-stop-10910/?source=LLB386960001&co_source1=TSA387230001&utm_campaign=weekly-20230114&utm_source=llb&utm_medium=emailing&utm_source=LLB&utm_medium=emailing&utm_campaign=20220114_LLB_weekly_newsletter_v2_des-pesticides-interdits-qui-finissent-dans-nos-assiettes&isBat=false&d=LLB&sk=bWljaGVsLmJ1eXNzZW5zQGJlbGdhY29tLm5ldA==&e=07ba04847d3da606336f089f0969627d79f1e004acb37b25456d0c6b44805309&j=1529106&l=395&b=676&sid=20274035&senddate=2023-01-14#formulaire

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