Le problème de l’eau douce
Le sujet est encore plus sérieux. Et il est lié aux deux autres.
L’eau, c’est la vie.
L’eau douce représente 3% du total de l’eau présente sur la surface
du globe. C’est une ressource précieuse et parfois rare. (5)
L’augmentation du nombre et de l’intensité des périodes de
sécheresse partout dans le monde augmente encore le risque qui pèse sur
l’eau douce.
Par exemple en 2022 :
-
la Chine suffoque et peine à produire des matières premières comme le lithium faute d’eau ; (6)
-
l’Inde enregistre régulièrement des records de températures depuis
quelques années. Certaines villes deviennent invivables ; (7)
-
l’Europe à connu cet été sa pire sécheresse en 500 ans ;(8)
-
l’Ouest américain a été frappé par des épisodes de sécheresse sans précédent. (9)
Cette pression climatique joue évidemment sur la production de
céréales et à terme elle aura une incidence sur le pétrole de schiste
qui consomme énormément d’eau. (10)
Des data centers qui consomment beaucoup trop d’eau
L’eau sert aussi à l’industrie.
Elle est indispensable aux centrales nucléaires.
Elle est également nécessaire aux data centers, les sites qui hébergent les milliards de données sur Internet. (11,12)
En effet, ces sites abritent des centaines d’ordinateurs géants qui produisent de fortes chaleurs.
Ils doivent être constamment refroidis.
Pour ce faire, certains utilisent des systèmes de ventilation qui utilisent beaucoup d'électricité. (12)
D’autres utilisent d’importantes quantités d’eau.
Aux Pays-Bas, cette situation a fait scandale cet été.
Un data center de Microsoft qui déclarait n’avoir besoin que de 12 à
20 millions de litres d’eau en consommait en réalité 84 millions
d’après la presse locale. (11)
Or dans le même temps, des efforts importants étaient demandés à la population pour économiser l’eau pour tous.
Dans toute l’Europe, des sites semblables ont été construits et
dans certains pays comme l’Irlande la population s’en inquiète.
Car ce pays compte de nombreux data centers qui consomment allègrement les réserves d’eau de l’île.
Ainsi, lorsque l’on parle d’abondance et d’efforts, ce qui compte
surtout c’est de savoir qui va être ciblé et par quoi l’on va commencer.
Il est évident que, compte tenu du contexte, il est urgent de :
-
sortir de la gabegie d’ondes et d’abandonner la 5G pour tous. Il faut la réserver aux sites militaires et stratégique ;
-
réguler l’utilisation des données et leur collecte ;
-
interdire la vente d’eau douce par des grands groupes qui en
profitent allègrement alors même que les personnes habitants à côté des
rivières exploitées non pas forcément accès à l’eau prélevée ;
-
abandonner le plastique ;
-
investir dans une agriculture biologique, locale et durable, construite en adéquation avec les écosystèmes locaux ;
-
favoriser les filières qualité pour la viande ;
-
limiter le tourisme de masse sur certains sites ;
-
améliorer l’isolation des bâtiments et ainsi diminuer la facture
d’électricité pour tous et la dépendance vis à vis du pétrole et du gaz
importés ;
-
favoriser le développement d'énergies renouvelables liées à des
sites de production de taille raisonnable et destinées à une
consommation locale : c’est vrai pour les éoliennes, les panneaux
solaires, les méthaniseurs, etc.
-
etc.
En réalité, l’ère qui s’ouvre pourrait vouloir dire un peu moins
d’abondance pour certains ou certains secteurs économiques et du travail
pour tout le monde. Il y a tant à faire !
Solidairement,
Julien
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